Infos Togo Arrestations pour atteinte à la sécurité intérieure

La DMK parle d’accusation « grotesque » comparable à celle des incendies des marchés de Lomé et de Kara

Publié le dimanche 29 novembre 2020, par Gabinho

Après Gérard Djossou Vendredi, hier, ce fut le tour de la Coordinatrice de la Dynamique Monseigneur Kpodzro, Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, d’être interpellée hier Samedi chez elle à Lomé, pour dit-on, une affaire d’atteinte à la sécurité intérieure du Togo.

La première réaction de la Dynamique Kpodzro sur cette affaire est venue de la Coordination internationale de ce regroupement électoral.

Dans un communiqué, la CIDMK dit avoir « pris connaissance du communiqué du Procureur de la République togolaise relativement aux arrestations arbitraires de Madame Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice Générale de la DMK à son domicile cet Après-midi du 28 novembre 2020 à la suite de l’enlèvement la veille de Monsieur Gérard Djossou, Responsable des affaires sociales et des droits de l’Homme de la DMK. Sans aucun mandat de perquisition ni d’amener, les maisons de la Coordinatrice générale et du Responsable des affaires sociales et des droits de l’Homme ont été fouillées par des éléments du Service central de renseignements et d’investigation criminelle (SCRIC) qui ont emporté certains de leurs effets personnels. L’enlèvement de Monsieur Gérard Djossou, est survenu hier vendredi 27 novembre 2020 en pleine circulation à la suite de la rencontre avec le Groupe des 5 (G5) à savoir : les Ambassadeurs de France, d’Allemagne, des USA, de l’UE et du Système des Nations Unies, bureau Lomé ».

Cette accusation, après que la manifestation pacifique de 28 novembre 2020 ait été interdite assortie de menaces de la force spéciale anti pandémie (FOSAP), d’après la CIDMK, est « grotesque ».

« Ces manœuvres visent manifestement à décapiter la DMK comme ce fut le cas avec le Collectif Sauvons le Togo (CST) en 2013 dans le cadre de l’affaire des incendies criminels des grands marchés de Lomé et de Kara », indique la CIDMK qui « dénonce et condamne avec vigueur cet acharnement contre les responsables de la DMK de même que les multiples violations des droits de manifester inscrits dans la Loi Fondamentale et les instruments juridiques régionaux et internationaux auxquels le Togo est partie ».

Tout en demandant au Peuple togolais opprimé de rester mobilisé et prendre ses responsabilités, cette coordination dit prendre « à témoin le G5 et la Communauté Internationale de la gravité de la crise post-électorale togolaise qui a contraint à l’exil le Président démocratiquement élu du Togo, S.E. Dr Gabriel Agbéyomé Messan Kodjo depuis le 10 juillet 2020 ».

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