Ce qu’attend le Togo de ses agropoles

Des agropoles, il y aura à travers tout le Togo. Par cette dynamique et les investissements qui s’y feront, le pays de Faure Gnassingbé entend multiplier ses atouts.
Dans une interview à nos confrères de 54etats.com, le ministre de l’Agriculture, de la production animale et halieutique revient sur le bien-fondé de ces agropoles et ce que le pays compte en tirer. Des dires du ministre, Noel Koutéra Bataka en réponse à une interrogation de l’intervieweur, « les agropoles sont des ensembles d’entreprises circonscrites dans une aire géographique donnée, qui entretiennent des relations fonctionnelles dans leurs activités de production, de transformation, de services d’appui et de commercialisation d’un produit végétal, animal, halieutique ou forestier donné pour développer de la production à grande échelle, transformer et mettre sur le marché en utilisant le facteur compétitivité du port autonome de Lomé ».
Toujours d’après le membre du gouvernement, « en somme, la politique de mise en place des agropoles contribue dans un premier temps à la réduction de la pauvreté, principalement en milieu rural avec une réduction de plus de 15% dans les cinq prochaines années (de 68.7% à 53.7%), à la création d’emplois que les statisticiens évaluent à plus de 24.837 emplois dont près de 40% pour les femmes. D’autre part, elle contribue à la création de richesse en milieu rural et à la réduction du déficit de la balance commerciale agricole ».
Dans les ambitions du Togo, on note également celle de s’ériger en premier hub logistique de la région CEDEAO.
« Le gouvernement ambitionne de transformer le pays en hub logistique. L’agriculture étant un secteur majeur du développement, le gouvernement ambitionne de transformer le pays en hub logistique. Tout d’abord, nous allons accentuer le développement des infrastructures, les secteurs connexes tels que les routes, dédoubler la route nationale numéro 1 pour en faire l’autoroute de l’unité pour la prospérité partagée comme le chef de l’Etat, Son Excellence Faure Gnassingbé l’a baptisé. Ensuite, nous allons valoriser les potentialités agricoles qui existent sur l’ensemble du territoire », a fait comprendre M. Bataka qui pour finir a ajouté que « pour que le Produit National Brut gagne 4,5 points d’ici 2022, le Togo va se concentrer sur la production sur des cultures à hautes valeurs ajoutées ».

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