Prof Togoata Apédo-Amah : « Cette façon de faire ressemble beaucoup à la stratégie du bouc émissaire sur fond d’échec d’une mauvaise gouvernance à tous les niveaux »

Dans un précédent poste, il dénonçait déjà la détention des détenus politiques indiquant qu’« une vraie démocratie ne collectionne pas des prisonniers politiques ». Il revient cette fois, à la faveur des arrestations des journalistes Ferdinand Ayité et Joel Egah et aussi de l’Activiste politique, Fovi Katakou, pour relever avec regret l’allongement de la liste des prisonniers politiques. « La liste des prisonniers politiques s’allonge encore. Combien de places y a-t-il dans les prisons togolaises ? », s’interroge-t-il avant de poursuivre, « les journalistes Ferdinand Ayité et Joël Egah viennent à leur tour d’être incarcérés ainsi que l’activiste démocrate Fovi Katakou.
De quoi nos tyrans ont-ils si peur ? N’ont-ils rien d’autre à faire au moment où les djihadistes massacrent nos populations sans défense dans l’ouest africain ? ».
Pour l’ancien membre de la LTDH (Ligue Togolaise des Droits de l’Homme), « cette façon de faire ressemble beaucoup à la stratégie du bouc émissaire sur fond d’échec d’une mauvaise gouvernance à tous les niveaux ». Et qu’ « en aucun cas une démocratie n’est une prison à ciel ouvert ».
Il interpelle dès lors à la libération sans conditions de tous les prisonniers politiques.

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