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Nouveau nom avec nouvelle dynamique pour les treuillistes du Togo

Publié le dimanche 28 novembre 2021, par Gabinho

Le SYNATRETO (syndicat national des treuillistes du Togo) devient le SYNATREPAL (syndicat national des treuillistes du port autonome de Lomé). La nouvelle dénomination a été actée ce samedi lors d’une assemblée générale statutaire qui a également permis de renouveler le bureau pour les quatre prochaines années.

L’amélioration des conditions de travail et de vie des grutiers encore appelés treuillistes est la principale mission du nouveau bureau de neuf membres conduit par Amavi Amouzou.

Le treuilliste, faut-il le rappeler veut dire ceux qui opèrent sur les grues et font de la manutention. Le nom treuilliste vient du treuil autrefois utilisé pour charger et décharger les navires ; des treuils qui vont finalement céder place aux grues actuellement utilisées pour les mêmes fonctions de manutentions.

« Il y a un grand chantier sur lequel nous allons travailler. Etant des pionniers de l’activité portuaire. Notre travail consistera essentiellement à redynamiser ce corps de métier afin que nous les syndiqués nous arrivions à vivre vraiment de notre métier et faire jaillir cela sur nos familles respectives. Avec l’aide de Dieu, nous allons faire de notre mieux », a-t-il déclaré.

Ayant assisté aux travaux, les responsables de la CSTT (confédération syndicale des travailleurs du Togo) ont salué l’empreinte démocratique qui a marqué l’assemblée générale. Ils se sont aussi félicités des premiers mots du nouveau secrétaire général à l’endroit de son challenger battu dans les urnes. Du discours rassembleur, ces responsables de la CSTT ont retenu un message pour les membres du SYNATREPAL.

« Le mouvement syndical est un mouvement des travailleurs, et seul on ne fait pas du syndicalisme. Quand on le laisse seul, il risque d’être écrasé par l’employeur et il a l’obligation d’être à l’écoute des membres. C’est ça le centralisme démocratique qui appelle à se conforme dans toute chose aux textes, qu’il y ait du sujet ou non », a déclaré Emmanuel Komlan Agbénou, le secrétaire général de la CSTT.

Il a rappelé au nouveau bureau que les conditions de travail dépendent du code du travail (révisé plusieurs fois déjà) qui jette une base générale et les conventions collectives interprofessionnelles (avec la dernière révision en 2011) et les conventions collectives sectorielles (qui date de 1991 soit plus de 30 ans déjà). Depuis 2012, le processus de la révision de cette convention a été enclenché par la fédération des syndicats des travailleurs des transports du Togo (FESYTRAT). Mais, pour une raison ou une autre, le processus n’a jamais abouti.

« Chers camarades, vous avez du pain sur la planche. Vous devez fini lr projet de révision pour le faire adopter. Cela doit prendre une bonne place de votre plan d’actions », a lancé M. Agbénou.