La DMK refuse de mourir, une restructuration porte Paul Missagbéto à la coordination générale

La confusion n’est pas prête à prendre fin aujourd’hui ni demain. Les Togolais du moins ceux qui croient en l’opposition togolaise vont devoir faire un effort pour distinguer la DMK de la DMP. Et pour cause, ce regroupement (DMK) de partis politiques et d’organisations de la société civile, après le supposé départ de Brigitte Adjamagbo et nombre de ses pairs, acté par le choix de participer aux élections législatives de 2023, malgré les injonctions du parrain, Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, a rendu public aujourd’hui une nouvelle équipe de coordination.

Comme on pouvait le voir, c’est une coordination à fort soupçon, MPDD avec Paul Komlan Missiagbeto comme Coordonnateur général et Mme Dovi Agbémédji Amouzou, alternativement 3ème vice-présidente du MPDD et ayan t signé le communiqué d’exclusion de Gérard Adja, comme Coordonnatrice général adjointe.

On retrouvera également au Secrétaire Exécutif de cette nouvelle équipe de coordination, Koffi Datsè et Porte-Parole général, Thomas Kokou Nousoukpoé.

De sa mission à la Coordination générale, voici ce qu’en dit M. Missiagbéto : « Ma mission, conformément à la charte est simple. Il s’agit de trouver les voies et moyens en relation avec le peuple togolais et la communauté internationale pour la restitution de la victoire du 22 février 2020 au peuple togolais, seul souverain. Nous sommes tous témoins de ce qui s’est passé depuis le 22 février 2020. Nul ne peut ignorer les négociations de partage de pouvoir entre Agbéyomé KODJO et Faure Gnassingbé. C’est l’intransigeance du Président Agbéyomé KODJO, son intégrité et le respect qu’il a pour le peuple togolais souverain qui l’a amené à vivre aujourd’hui en clandestinité ». Aussi, a-t-il informé de ce que « la DMK a élaboré une plateforme de revendications de conditions minimales pour de nouvelles élections au Togo. Dans cette plate-forme revendicative, nous demandons le retour des exiles et réfugiés politiques, la réforme de la gouvernance électorale la libération des prisonniers politiques, qu’une solution soit trouvée aux contentieux électoraux du 22 février 2020. Il n’est pas normal que les résultats du scrutin du 22 février 2020 soient l’objet d’un tel traitement. Quand on va aux élections, celui qui gagne accède au pouvoir et décline son programme. Au Togo, ce qui nous manque, c’est le courage. Ce dont nous devons nous débarrasser, c’est cette philosophie selon laquelle si ce n’est pas moi ça ne doit pas être les autres ».

Une promesse de la nouvelle coordination de la DMK, « La DMK respecte et respectera le contrat qu’elle a signé avec le peuple togolais, celui de ne jamais le trahir pour quelque motif que ce soit. Levons-nous tous ici et maintenant pour rendre au peuple togolais sa liberté et sa souveraineté ».

Parallèlement à la DMP qui a pris la route vers l’hémicycle, la DMK est attendue dans les prochains jours et semaines, pour ses activités renforcées promises, pour jauger de son actuel état de santé, sans Adjamagbo et autres.

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N.B : Photo Linterview.tg