Encore un coup de maître réussi par le géant Ebomaf

Sans détours et à l’unanimité, les usagers de la route Lomé-Kpalimé (RN5) sont séduits par le produit fini laissé par le géant panafricain du génie civil Ebomaf dans la réhabilitation de cette axe routier de 120km. De Todman pour chuter à Kpalimé, tout a été fait avec coup de maître.
La partie urbaine de la voie, notamment l’axe Todman-Zanguéra (15 km), a été fait en 2x3 voies pendant que le reste de la route a été encore subdivisé en deux portions telles que le tronçon Zanguéra-Noépé (8 km) qui a été fait en 2x2 voies et le tronçon Noépé-Kpalimé (91km) en une chaussée de 2 voies.
Pour ceux qui connaissaient l’état défectueux de cette voie, point n’est besoin de faire de faire la description. Aujourd’hui, les soucis des usagers de cette voie sont rangés dans les oubliettes avec cet ouvrage qui facilite la circulation, tant aux piétons qu’aux conducteurs. Même les riverains reconnaissent en avoir trouvé leur compte.
« Au départ, nous croyions en du leurre quand ce chantier avait été annoncé et lancé. C’est vrai que les travaux nous ont un peu perturbés. Mais aujourd’hui, nous comprenons ces perturbations qui nous ont permis d’avoir un si bel ouvrage », a confié Georges, un riverain de cette route au niveau d’Adidogomé.
Pour Bernadette, une autre usagère de la RN5 interrogée à Attikoumé, la joie est partagée. Commerçant de son état avec ses étalages dressés aux abords de la route, elle est vraiment impressionnée par la réalisation.
« Je vous assure que l’adage selon c’est à l’œuvre qu’on reconnait l’artisan a encore une fois été confirmé dans la réhabilitation de cette route. Le chantier a été une réussite, je n’en dirai pas plus », a-t-elle indiqué.
Même les populations de la partie rurale de la route ont déjà commencé par ressentir les impacts de cette voie que vient de finir l’entreprise Ebomaf et dont la livraison aura lieu prochainement.
Que ce soit à Zanguéra, Kévé, Amoussoukopé, Agou, Tové, Assahoun jusqu’à Kpalimé, elles tirent chapeau à qui de droit pour le travail abattu. Non seulement leurs fils et filles ont été utiles lors de ces travaux, mais leurs activités génératrices de revenus (AGR) connaissent désormais une certaine vitalité avec le passage régulier des véhicules.
« Un des impacts dont nous pouvons vous parler chez nous ici est le prix des terrains qui deviennent de plus en plus chers. Nous comprenons une fois de plus que la route du développement passe par le développement de la route », note un citoyen d’Amoussoukopé.
Que voudraient encore avoir ces riverains et usagers ?
L’homme étant un éternel insatisfait, et aucune œuvre humaine n’étant parfaite, les usagers et riverains adressent encore quelques doléances aux pouvoirs publics, notamment au Président du Conseil Faure Gnassingbé, le visionnaire par lequel cette route a été réhabilitée dans le cadre de sa politique des grands travaux. Son objectif était de moderniser et de renforcer cet axe routier crucial, afin de faciliter la circulation entre Lomé et la ville de Kpalimé.
Tout en disant bravo au gouvernement, les premiers bénéficiaires de la RN5 pensent qu’il leur faut de l’éclairage public.
« Même si ce ne sera pas possible d’installer des lampadaires le long des 120km, nous souhaitons qu’on en a au moins au niveau où il de forte condensation humaine. Cela sera encore un facteur de booster les activités en ces lieux », plaide Kossi à Koudassi.
A Tové-Agbéssia, localité située à quelques encablures de Kpalimé, l’excès de vitesse constitue leur casse-tête avec des chauffards qui profitent de la performance de la route pour rouler souvent à tombeaux ouverts.
Revendeuse de fruits dans ce village, dame Adjo plaide aussi pour l’installation des panneaux de limitation de vitesse et une sensibilisation des conducteurs.
Lancés en 2020, les travaux de réhabilitation de la route Lomé-Kpalimé, (un axe routier majeur au Togo) incluent la construction de nouvelles voies et l’aménagement de voiries urbaines à Kpalimé. Les travaux connexes comprennent notamment la voirie urbaine à Kpalimé avec l’aménagement de 14 rues, la construction des bassins de rétention : Installation à Todman, Segbé et Adidogomé.
Rappelons que la réhabilitation de la RN5 vise à améliorer la circulation et la sécurité routière. L’entreprise EBOMAF est chargée de ces travaux, qui devraient durer 36 mois et coûter 214 milliards de francs Cfa.
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Publié le mercredi 25 juin 2025, par Gabinho