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Avec le SRI, l’avenir du riz assuré à Agomé-Glozou

Publié le lundi 27 avril 2020, par Gabinho

Kpélé, Mission Tové, Kovié … et Djagblé en passe de l’être, la culture du riz au Togo continue de s’étendre pour le grand bonheur des populations mais aussi et surtout des paysans qui s’adonnent à cette culture vivrière. Si certaines localités se sont investies depuis longtemps dans cette culture avec des systèmes traditionnels, ceux qui s’y adonnent désormais expérimentent entre autres, le SRI (Système riziculture intensive), ceci avec l’assistance des techniciens de l’ICAT. C’est bien le cas d’Agomé-Glozou (Préfecture de Bas-Mono) qui est rentrée dans la danse en mettant en exploitation la vallée du fleuve Mono.

Conseiller technique en Gestion des Exploitations Agricoles (CTGEA) à l’ICAT (Institut de Conseil d’Appui Technique), Fakonam Koffi Atrah, dans son travail d’appui aux producteurs dans la production et le respect des itinéraires techniques, aussi bien dans l’agriculture que dans le domaine de l’élevage, y voit un avenir pour le riz cultivé dans cette zone et à travers le Togo.

Parlant du SRI, il fait constater qu’il s’agit d’ « une combinaison des éléments de la relation sol-eau-plante-lumière de manière harmonieuse permettant à la plante d’exprimer son potentiel de production cachée par les pratiques inappropriées. En terme pratique, il s’agit de produire du riz avec très peu de semence, d’eau, d’engrais, sur un sol riz en matière organique et bien aéré ». En termes de principes liés au SRI, M. Atrah, qui se confiait à nos confrères de Togotimes, en cite 6. Il s’agit de « Plants repiqués à jeune âge : 10-15 jours », « un pied par poquet », « écartement 25m X 25 m en ligne », « apport de la matière organique 10-15tonne/ ha et utilisation de demi dose d’engrais » et « alternance de l’humidité et la sécheresse » et « utilisation de la sarclo-binage pour contrôler les mauvaises herbes et favoriser l’aération du sol ».

S’il s’en réjouit de cet que, « après la comparaison des résultats les riziculteurs d’Agomé-Glozou ont commencé à pratiquer le SRI », il relève que cette option n’est pas totale, puisque, ils respectent 5 des 6 principes, négligeant celui portant sur l’utilisation des matières organiques. C’est donc cet effort qu’il doit désormais fournir pour amener ces riziculteurs qui suivent ses sensibilisations, formations et la mise en place des champs école agriculteur, à faire également siens ce 6ème principe qui ne sera que encore plus bénéfique pour leur culture.
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